Difference between revisions of "Jacques Guyonnet"

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'''Jacques Guyonnet''' (* 20 mars 1933, Genève), après des études littéraires à l’Université et musicales au Conservatoire de Genève (composition et direction), suit les cours d’été internationaux de Darmstadt pour la nouvelle musique (1958–61) et fonde le Studio de musique contemporaine (1959–1983).  
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'''Jacques Guyonnet''' (20 mars 1933, Genève – 18 mai 2018, Genève), après des études littéraires à l’Université et musicales au Conservatoire de Genève (composition et direction), suit les cours d’été internationaux de Darmstadt pour la nouvelle musique (1958–61) et fonde le Studio de musique contemporaine (1959–1983).  
  
 
Sa dénonciation polémique des « interdits esthétiques » formulés contre la musique contemporaine, ''J’accuse Ernest Ansermet'' (1962), fut beaucoup discutée. En 1964, avec Geneviève Calame, il fonde les Studios A.R.T. (pour Art Recherche Technique) qui font rayonner bien au-delà de Genève la recherche en matière de musique électronique, audio et vidéo, et deviennent MIDI, informatique et création virtuelle en 2001. Pionnier de l’art vidéo, il créa des courts métrages comme ''Lucifer photophore'' (1975, voir lien externe). Président SIMC/Unesco de 1975 à 1981, et expert sur le statut du compositeur dans la société occidentale auprès du Conseil de l’Europe en 1983.  Dès 1999, il se voue principalement à l’écriture littéraire. (''auteur: Roland Cosandey'')
 
Sa dénonciation polémique des « interdits esthétiques » formulés contre la musique contemporaine, ''J’accuse Ernest Ansermet'' (1962), fut beaucoup discutée. En 1964, avec Geneviève Calame, il fonde les Studios A.R.T. (pour Art Recherche Technique) qui font rayonner bien au-delà de Genève la recherche en matière de musique électronique, audio et vidéo, et deviennent MIDI, informatique et création virtuelle en 2001. Pionnier de l’art vidéo, il créa des courts métrages comme ''Lucifer photophore'' (1975, voir lien externe). Président SIMC/Unesco de 1975 à 1981, et expert sur le statut du compositeur dans la société occidentale auprès du Conseil de l’Europe en 1983.  Dès 1999, il se voue principalement à l’écriture littéraire. (''auteur: Roland Cosandey'')
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*Jacques Guyonnet: « Film, musique, rencontre et chimie », in: Mathias Spohr (éd.): ''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012,'' Zurich 2014, pp. 173–176. ISBN 978-3-0340-1265-2
 
*Jacques Guyonnet: « Film, musique, rencontre et chimie », in: Mathias Spohr (éd.): ''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012,'' Zurich 2014, pp. 173–176. ISBN 978-3-0340-1265-2
 
*''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012,'' p. 353.
 
*''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012,'' p. 353.
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*Guillaume Chenevière : « Hommage à Jacques Guyonnet », in: ''Le Temps'', 6 juin 2018.
  
 
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==

Revision as of 13:33, 3 September 2018

Jacques Guyonnet (20 mars 1933, Genève – 18 mai 2018, Genève), après des études littéraires à l’Université et musicales au Conservatoire de Genève (composition et direction), suit les cours d’été internationaux de Darmstadt pour la nouvelle musique (1958–61) et fonde le Studio de musique contemporaine (1959–1983).

Sa dénonciation polémique des « interdits esthétiques » formulés contre la musique contemporaine, J’accuse Ernest Ansermet (1962), fut beaucoup discutée. En 1964, avec Geneviève Calame, il fonde les Studios A.R.T. (pour Art Recherche Technique) qui font rayonner bien au-delà de Genève la recherche en matière de musique électronique, audio et vidéo, et deviennent MIDI, informatique et création virtuelle en 2001. Pionnier de l’art vidéo, il créa des courts métrages comme Lucifer photophore (1975, voir lien externe). Président SIMC/Unesco de 1975 à 1981, et expert sur le statut du compositeur dans la société occidentale auprès du Conseil de l’Europe en 1983. Dès 1999, il se voue principalement à l’écriture littéraire. (auteur: Roland Cosandey)

Musique de film

Littérature

  • Jacques Guyonnet: « Film, musique, rencontre et chimie », in: Mathias Spohr (éd.): Swiss Film Music. Anthology 1923–2012, Zurich 2014, pp. 173–176. ISBN 978-3-0340-1265-2
  • Swiss Film Music. Anthology 1923–2012, p. 353.
  • Guillaume Chenevière : « Hommage à Jacques Guyonnet », in: Le Temps, 6 juin 2018.

Liens externes