Difference between revisions of "Jim et Jo détectives"

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Hospitalisé, l’homme est tiré de sa léthargie par le ballon de football que les deux garçons envoient volontairement dans sa chambre pour le guérir par le choc. – Après le solo « triste » du violon pour la douleur de la femme du malade, la trajectoire du ballon à travers la fenêtre ouverte est accompagné par un glissando du piano, sa rotation sur le sol de la chambre par un ostinato. Le choeur final commente le miracle de la guérison.
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Hospitalisé, l’homme est tiré de sa léthargie par le ballon de football que les deux garçons envoient volontairement dans sa chambre pour le guérir par le choc. – Après le solo « triste » du violon pour la douleur de la femme du malade, la trajectoire du ballon à travers la fenêtre ouverte est accompagné par un glissando du piano, sa rotation sur le sol de la chambre par un ostinato. Le [[Chor|chœur]] final commente le miracle de la guérison.
  
 
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Jusque dans les années 1960, de nombreuses productions, en format 35 mm dans le domaine des actualités et du film de commande, ou en format substandard 16 mm comme cette fiction de Jean Brocher, étaient conçues pour être traitées avec une post-production sonore principalement musicale, en l’occurrence le piano imitant le bruitage, le choeur commentant l’action. (''auteurs: Roland Cosandey, Mathias Spohr'')
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Jusque dans les années 1960, de nombreuses productions, en format 35 mm dans le domaine des actualités et du film de commande, ou en format substandard 16 mm comme cette fiction de Jean Brocher, étaient conçues pour être traitées avec une post-production sonore principalement musicale, en l’occurrence le piano imitant le bruitage, le chœur commentant l’action. (''auteurs: Roland Cosandey, Mathias Spohr'')
  
 
« C’était un film basé sur la musique. Il y avait une partition écrite pour deux voix d’hommes, deux de femmes et quatre d’enfants. Le tout a été enregistré sur disque dans un studio de la rue Général-Dufour parce que ce procédé revenait quatre ou cinq fois moins cher qu’un son synchrone. Néanmoins, les appareils de projection [16 mm] de l’époque n’avaient pas encore atteint la qualité qu’ils ont maintenant, de sorte que l’ensemble paraissait inaudible, ou du moins très difficilement compréhensible, à l’époque. Dans ce film, je voulais réaliser, un peu à la manière de René Clair, une sorte de ballet en trois couples. » (''Jean Brocher'', voir littérature)
 
« C’était un film basé sur la musique. Il y avait une partition écrite pour deux voix d’hommes, deux de femmes et quatre d’enfants. Le tout a été enregistré sur disque dans un studio de la rue Général-Dufour parce que ce procédé revenait quatre ou cinq fois moins cher qu’un son synchrone. Néanmoins, les appareils de projection [16 mm] de l’époque n’avaient pas encore atteint la qualité qu’ils ont maintenant, de sorte que l’ensemble paraissait inaudible, ou du moins très difficilement compréhensible, à l’époque. Dans ce film, je voulais réaliser, un peu à la manière de René Clair, une sorte de ballet en trois couples. » (''Jean Brocher'', voir littérature)

Revision as of 15:26, 2 June 2020

Jim et Jo détectives (CH 1943) est un long-métrage de fiction avec la musique de Jean Binet.

Jim et Jo détectives: La guérison finale

Générique

  • Réalisation et scénario: Jean Brocher.
  • Production: Cinémas populaires romands Vandoeuvres, Genève.
  • Musiciens: Chanteurs: Ellen Benoit, Juliette Ansermet, Hugues Cuénod, René Chambaz, Trio instrumental: Doris Rossiaud (piano), Juliette Fert, Ch. Peschier.
  • Enregistrement: Audemars, Cinégram.

Résumé

Imitant des détectives de fiction nommés Jim et Jo, deux écoliers apprennent comment un voyageur de commerce qu’ils ont trouvé inconscient est devenu alcoolique à force de boire de l’apéritif Goal et comment il a perdu foyer et travail.

Extrait musical

(2:52 à partir de min. 81)

Hospitalisé, l’homme est tiré de sa léthargie par le ballon de football que les deux garçons envoient volontairement dans sa chambre pour le guérir par le choc. – Après le solo « triste » du violon pour la douleur de la femme du malade, la trajectoire du ballon à travers la fenêtre ouverte est accompagné par un glissando du piano, sa rotation sur le sol de la chambre par un ostinato. Le chœur final commente le miracle de la guérison.

Commentaire

Jusque dans les années 1960, de nombreuses productions, en format 35 mm dans le domaine des actualités et du film de commande, ou en format substandard 16 mm comme cette fiction de Jean Brocher, étaient conçues pour être traitées avec une post-production sonore principalement musicale, en l’occurrence le piano imitant le bruitage, le chœur commentant l’action. (auteurs: Roland Cosandey, Mathias Spohr)

« C’était un film basé sur la musique. Il y avait une partition écrite pour deux voix d’hommes, deux de femmes et quatre d’enfants. Le tout a été enregistré sur disque dans un studio de la rue Général-Dufour parce que ce procédé revenait quatre ou cinq fois moins cher qu’un son synchrone. Néanmoins, les appareils de projection [16 mm] de l’époque n’avaient pas encore atteint la qualité qu’ils ont maintenant, de sorte que l’ensemble paraissait inaudible, ou du moins très difficilement compréhensible, à l’époque. Dans ce film, je voulais réaliser, un peu à la manière de René Clair, une sorte de ballet en trois couples. » (Jean Brocher, voir littérature)

Littérature

  • « Jean Brocher interviewé par Étienne Dumont », in : Revue du Vieux Genève, no 6, 1976, p. 74.
  • Dumont, Hervé: Histoire du cinéma suisse. Films de fiction 1896–1965, Lausanne: Cinémathèque suisse 1987, n° 188. ISBN 2882670001
  • Swiss Film Music. Anthology 1923–2012, p. 226. ISBN 978-3-03401-265-2

Source