Difference between revisions of "L’invitation"

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'''L'invitation''' (1973) est un long-métrage de fiction avec la musique de [[Patrick Moraz]].
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'''L’invitation''' (CH/FR 1973) est un long-métrage de fiction avec la musique de [[Patrick Moraz]].
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== Générique ==
 
*Réalisation : Claude Goretta.  
 
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*Scénario : Claude Goretta, Michel Viala.  
 
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*Son : Paul Girard, Laurent Barbey, Maurice Gilbert, Jean Duguet.
 
*Son : Paul Girard, Laurent Barbey, Maurice Gilbert, Jean Duguet.
 
*Bruitage : Albert Platzman.
 
*Bruitage : Albert Platzman.
*Arrangements : [[Patrick Moraz]], Guy Bovet.
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*Arrangements : [[Patrick Moraz]], [[Guy Bovet]].
 
*Musiciens de l’orchestre de la Suisse romande, direction : Guy Bovet, Piano : Patrick Moraz.
 
*Musiciens de l’orchestre de la Suisse romande, direction : Guy Bovet, Piano : Patrick Moraz.
  
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== Commentaire ==
 
== Commentaire ==
" Durant les premières semaines de 1973, Claude Goretta m’avait contacté pour me demander si je serais intéressé à composer la musique du film ''L’invitation'' qu’il allait tourner bientôt. Je consacrai les semaines suivantes à composer la musique du film. Mon grand ami [[Guy Bovet]] m’aida à écrire les partitions pour un orchestre de chambre composé de seize musiciens « triés sur le volet » et faisant partie, à l’époque, de l’OSR.  
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« Durant les premières semaines de 1973, Claude Goretta m’avait contacté pour me demander si je serais intéressé à composer la musique du film ''L’invitation'' qu’il allait tourner bientôt. Je consacrai les semaines suivantes à composer la musique du film. Mon grand ami [[Guy Bovet]] m’aida à écrire les partitions pour un orchestre de chambre composé de seize musiciens triés sur le volet et faisant partie, à l’époque, de l’OSR.  
  
C’est dans un studio situé près de l’aéroport de Genève, dans un abri anti-atomique aménagé en studio d’enregistrement, que je fus à même de jouer au piano et « en direct » les thèmes que j’avais composés, accompagné par les seize musiciens. Je me souviens aussi que la harpiste avait eu quelques hésitations quant à son jeu de pédales, dues au fait que ma partition originale sollicitait un changement de ton assez inhabituel. "
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C’est dans un studio situé près de l’aéroport de Genève, dans un abri anti-atomique aménagé en studio d’enregistrement, que je fus à même de jouer au piano et en direct les thèmes que j’avais composés, accompagné par les seize musiciens. Je me souviens aussi que la harpiste avait eu quelques hésitations quant à son jeu de pédales, dues au fait que ma partition originale sollicitait un changement de ton assez inhabituel. »
  
 
''Patrick Moraz''
 
''Patrick Moraz''
  
 
== Littérature ==
 
== Littérature ==
*Dumont, Hervé, Maria Tortajada: ''Histoire du cinéma suisse. 1966–2000'', Cinémathèque suisse, Hauterive: Attinger 2007, n° 124.
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*Dumont, Hervé, Maria Tortajada: ''Histoire du cinéma suisse. 1966–2000'', Cinémathèque suisse, Hauterive: Attinger 2007, n° 124. ISBN 978-2-8825-6177-0
*''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012'', p. 250.
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*''Swiss Film Music. Anthology 1923–2012'', p. 250. ISBN 978-3-03401-265-2
  
 
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
*[http://www.imdb.com/title/tt0070224/ ''L'invitation'' dans l'''Internet Movie Database'']
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*[http://www.imdb.com/title/tt0070224/ ''L’invitation'' dans l’''Internet Movie Database'']
  
 
== Source ==
 
== Source ==

Revision as of 14:24, 31 January 2018

L’invitation (CH/FR 1973) est un long-métrage de fiction avec la musique de Patrick Moraz.

L’invitation: générique d’ouverture
L’invitation: le strip-tease scandaleux

Générique

  • Réalisation : Claude Goretta.
  • Scénario : Claude Goretta, Michel Viala.
  • Production : Groupe 5, Citel Films Genève, Planfilm Paris.
  • Son : Paul Girard, Laurent Barbey, Maurice Gilbert, Jean Duguet.
  • Bruitage : Albert Platzman.
  • Arrangements : Patrick Moraz, Guy Bovet.
  • Musiciens de l’orchestre de la Suisse romande, direction : Guy Bovet, Piano : Patrick Moraz.

Résumé

Employé de bureau effacé et célibataire, Rémy Placet se retrouve, à la mort de sa mère, propriétaire inattendu d’une vaste demeure où le quinquagénaire, un beau dimanche, invite ses collègues et son chef. L’atmosphère évolue au gré des plaisanteries de Maurice, le boute-en-train du bureau, et des boissons servies par un étrange maître d’hôtel, jusqu’au moment où le relâchement joyeux qui s’empare de tous bascule et qu’un sein exhibé déclenche le retour à l’ordre moral, non sans une bagarre au cours de laquelle Placet est frappé accidentellement. Le lendemain, ils sont tous au travail, sauf la jeune dactylo qui s’était dénudée et qu’une autre remplace.

Extrait musical 1

(1:54 à partir de min. 3)

La musique du transistor fait écho à la bonne humeur de Placet après le travail. – Ce passage introduit la fonction de la radio, d’où proviendra toute la musique du film, comme dans l’exemple suivant.

Extrait musical 2

(2:35 à partir de min. 74)

Les invités se laissent de plus en plus aller, jusqu’au strip-tease de la jeune fille. Le scandale est préparé musicalement par la guitare électrique aux sons « lascifs », qu’une musique d’orgue vient relayer après les protestations indignées. (auteurs: Roland Cosandey, Mathias Spohr)

Commentaire

« Durant les premières semaines de 1973, Claude Goretta m’avait contacté pour me demander si je serais intéressé à composer la musique du film L’invitation qu’il allait tourner bientôt. Je consacrai les semaines suivantes à composer la musique du film. Mon grand ami Guy Bovet m’aida à écrire les partitions pour un orchestre de chambre composé de seize musiciens ‹ triés sur le volet › et faisant partie, à l’époque, de l’OSR.

C’est dans un studio situé près de l’aéroport de Genève, dans un abri anti-atomique aménagé en studio d’enregistrement, que je fus à même de jouer au piano et ‹ en direct › les thèmes que j’avais composés, accompagné par les seize musiciens. Je me souviens aussi que la harpiste avait eu quelques hésitations quant à son jeu de pédales, dues au fait que ma partition originale sollicitait un changement de ton assez inhabituel. »

Patrick Moraz

Littérature

  • Dumont, Hervé, Maria Tortajada: Histoire du cinéma suisse. 1966–2000, Cinémathèque suisse, Hauterive: Attinger 2007, n° 124. ISBN 978-2-8825-6177-0
  • Swiss Film Music. Anthology 1923–2012, p. 250. ISBN 978-3-03401-265-2

Liens externes

Source

  • Film et musique: DVD EAN 7640126563879.