L’ombre

L’ombre (1992) est un long-métrage de fiction avec la musique de Pascal Auberson et Antoine Auberson.

L'ombre: Enfuis en moto

Credits

  • Réalisation : Claude Goretta.
  • Scénario : Claude Goretta, Muriel Teodori, Efrem Camerin.
  • Production : Productions J.M.H. Lausanne, TSR Genève, FR 3, Centre européen cinématographique Rhône-Alpes, Odessa Films Paris, Bioskop Film München (Jean-Marc Henchoz).
  • Son : Michel Kharat, François Musy, Hans Künzi.

Résumé

Guillaume travaille comme documentaliste dans l’ombre de Lavigne, journaliste d’enquête flamboyant dont les recherches le mettent sur la piste d’une corruption qui touche les plus hautes sphères de l’Etat. Il publie des articles sur les agissements d’un groupe d’extrême-droite xénophobe dirigé par un « vieux fasciste », Benjamin Ramier, et les deux hommes commencent à être surveillés. Quand Guillaume croit que sa femme le trompe avec Lavigne, il quitte son foyer et son travail. Le hasard le met en contact direct avec Ramier, qui le recrute en lui faisant miroiter une possible vengeance. Guillaume joue le jeu tout en se sachant lui-même surveillé. Cette situation lui permet de protéger Lavigne, mais elle n’empêchera pas l’enlèvement du journaliste, ni les sévices que lui vaut son refus d’être acheté. Avec l’aide d’une photographe de presse, ancienne conquête de Lavigne, Guillaume intervient pour délivrer le journaliste. Quand celui-ci voit que son protecteur est menacé de mort, il se suicide. Echappant à ses poursuivants, Guillaume récupère les documents compromettants que Lavigne n’avait pas voulu céder. Quand il veut en informer le président de la Confédération, les proches de l’homme d’Etat s’emparent des documents. C’est dans un hôpital psychiatrique que sa femme vient chercher Guillaume et qu’elle l’emmène, avec leur fils, loin du pays.

Extrait musical

(2:11 à partir de min. 76)

Guillaume et la photographe se sont enfuis en moto et sont pris en chasse dans la montagne par les sbires de Ramier. Le bus des poursuivants est dérouté par un coup de pistolet tiré dans le pare-brise et le véhicule se précipite dans un ravin où il prend feu avec ses occupants.

Commentaire

Contrastant avec l’ambiance sonore très riche, la musique est utilisée avec modération, plutôt comme une atmosphère sonore que pour souligner l’action. L’accord dissonant qui se répète pendant la course-poursuite passe à un accord mineur, qui vient commenter la mort des poursuivants. (auteurs: Roland Cosandey, Mathias Spohr)

Littérature

  • Swiss Film Music. Anthology 1923–2012, p. 269.
  • Dumont, Hervé, Maria Tortajada: Histoire du cinéma suisse 1966–2000, Cinémathèque suisse, Hauterive: Gilles Attinger 2007, n° 807.

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Source